La présence de l’homme, si énigmatique soit-elle, installé en effigie ou en profil de médaille au milieu de rouges somptueux, écrasé au sol dans une dramaturgie incendiée, les regards morts ou hallucinés des figures, leurs masses lovées dans l’estompe puis surgies en puissance, cette affirmation progressive et ces reports ne sont-ils pas évocateurs d’une autre vision ?
Dans un univers de peinture où l’expression se veut essentiellement véhiculaire, Catherine Fiault nous conte la rencontre de l’homme, le retour aux sources du physique et du cérébral, la spiritualité dégagée de la matière évoluant pour le meilleur ou pour le pire dans les conquêtes et les défaites, l’accord ou le refus, l’énergie vitale…
Michel Gaudet, 1986