La rue - 1978
1ère exposition
Une palissade d’une dizaine de mètres de longueur. Je peignais sur des panneaux de bois… C’était un jeu de trompe-l’œil, avec des serrures de récupération, des morceaux de vraies portes ou de fenêtres, incorporés sur des panneaux peints pour dissimuler le vrai dans le faux… Le tout était mis en scène avec des tables de bistro, des chaises… la vie de tous les jours, quoi.
Les portes - 1981
Les portes furent le contre-pied de LA RUE » et de sa « sombritude »… Elles étaient ouvertes non seulement à tous, mais aussi à tous les possibles.
J’avais en tête la pureté, la beauté originelle avant que l’humain n’y laisse sa trace… J’avais tellement peur du blanc de la surface vierge, qu’il fallait que je m’y frotte, comme pour me mettre le dos au mur, me prouver de quoi je serais capable.
J’ai rencontré Pierre et Madeleine Chave qui avaient une galerie à Vence, le travail des Portes leur a plu et j’ai exposé en 1981.
Bruns & Bleus du Maroc - 1986
Le Maroc fut pour moi un choc : les paysages nouveaux, le bleu du ciel, la terre ocre, les traces de fresques à moitié effacées, les palais et les façades délabrées… Le temps semblait ne pas couler à la même allure.
A mon retour en France, j’ai peint mes premières grandes toiles (des 120 figures), que j’ai traitées comme des peaux tendues, recouvertes d’un ramassis de débris de toutes sortes, témoignages d’une histoire, d’une confrontation avec une autre culture, d’autres paysages, d’autres émotions et sensations…